Céline, l'art poétique dans Le Voyage

8,00 €

Par Marie-Anne Charbonnier

La seconde épigraphe de Voyage au bout de la nuit s‘achève sur ces mots énigmatiques : «(…) et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie.» Alors que le roman est très avancé, une phrase semblable apparaît : «Du dedans et les yeux presque fermés.» Le rapprochement de ces deux phrases incite à lire le roman de Céline (1894-1961) moins comme on l’a longtemps considéré – comme un roman réaliste voire naturaliste – que comme le récit de la vision intérieure et hallucinée d’un homme descendu aux enfers de la Grande Guerre et qui n’en serait pas remonté. 

 

Marie-Anne Charbonnier, agrégée de lettres classiques, est professeur de chaire supérieure au lycée Henri-IV où elle a enseigné la littérature en classe de khâgne.

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Par Marie-Anne Charbonnier

La seconde épigraphe de Voyage au bout de la nuit s‘achève sur ces mots énigmatiques : «(…) et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie.» Alors que le roman est très avancé, une phrase semblable apparaît : «Du dedans et les yeux presque fermés.» Le rapprochement de ces deux phrases incite à lire le roman de Céline (1894-1961) moins comme on l’a longtemps considéré – comme un roman réaliste voire naturaliste – que comme le récit de la vision intérieure et hallucinée d’un homme descendu aux enfers de la Grande Guerre et qui n’en serait pas remonté. 

 

Marie-Anne Charbonnier, agrégée de lettres classiques, est professeur de chaire supérieure au lycée Henri-IV où elle a enseigné la littérature en classe de khâgne.

Par Marie-Anne Charbonnier

La seconde épigraphe de Voyage au bout de la nuit s‘achève sur ces mots énigmatiques : «(…) et puis d’abord tout le monde peut en faire autant. Il suffit de fermer les yeux. C’est de l’autre côté de la vie.» Alors que le roman est très avancé, une phrase semblable apparaît : «Du dedans et les yeux presque fermés.» Le rapprochement de ces deux phrases incite à lire le roman de Céline (1894-1961) moins comme on l’a longtemps considéré – comme un roman réaliste voire naturaliste – que comme le récit de la vision intérieure et hallucinée d’un homme descendu aux enfers de la Grande Guerre et qui n’en serait pas remonté. 

 

Marie-Anne Charbonnier, agrégée de lettres classiques, est professeur de chaire supérieure au lycée Henri-IV où elle a enseigné la littérature en classe de khâgne.